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Nous avons rassemblé les courriels envoyés durant notre voyage ci-dessous. Ce sont les textes originaux, tels quels: avec fautes, erreurs et tout le reste (même chose pour les courriels en anglais).
Nous avons aussi posté les photos qui étaients jointes à ces courriels. Cliquez sur la miniature pour voir la photo en plus grand format et utilisez les touches flèche droite et flèche gauche de votre clavier pour naviguer d'une photo à l'autre.
- Mail from 12 Feb 2014: C'est parti... SEA2014
- Mail from 21 Feb 2014: Muscat - Phnom Penh (PP) - Kampot
- Mail from 03 Mar 2014: Preah Vihar -- Siem Reap (pour Angkor)
- Mail from 14 Mar 2014: Bangkok -- Mandalay
- Mail from 25 Mar 2014: Bagan -- Lac d'Inle -- Kalaw (et Yangon)
- Mail from 26 Apr 2014: Yangon -- Bago (à venir: Golden Rock -- Hpa An -- Moulmein)
- Mail from 30 Apr 2014: Golden Rock -- Hpa An -- Moulmein -- Myawaddy
- Mail from 05 May 2014: Hôpitaux Kantha Bopha au Cambodge -- Impressions birmanes
Subject: C'est parti... SEA2014
Date: Wed, 12 Feb 2014 11:25:02 +0000
Chers Tous, Nous revoici sur le départ: cet après-midi, nous prendrons le bus pour Heathrow d'où nous nous envolerons pour Bangkok via Muscat (Oman). Nous avons donné à ce voyage le nom peu inspiré de SEA 2014 pour South East Asia 2014. En fait, le but de ce périple est de nous rendre en Birmanie, un pays que nous ne connaissons pas encore. Nous y resterons 4 semaines, mais avant retournerons au Cambodge pour environ 3 semaines. Incroyable mais vrai, il y a en effet toujours quelques temples au Cambodge que nous n'avons pas encore vus, comme celui de Preah Vihar qui est cette fois-ci au programme (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Preah_Vihear_Temple ). Et bien sûr, nous ne manquerons pas de retourner voir les temples d'Angkor. En Birmanie, nous visiterons les haut-lieux touristiques du pays (ce que nous faisons toujours pour un premier voyage). Nous arriverons par avion à Mandalay, où nous ferons quelques excursions avant de continuer vers les temples de Bagan (cela sera intéressant de les voir après être retourné à Angkor). Ensuite, nous passerons quelques jours aux bords du lac Inle avant de filer sur Yangoon et enfin nous diriger vers le Sud jusqu'à Dawei, où nous ferons un virage à gauche pour retourner en Thailande. Un voyage de deux mois en tout et pour tout, et comme d'habitude, nous enverrons nos messages en cours de route. Pour ceux qui veulent en savoir plus, nous avons déjà une carte Google avec notre itinéraire et une page sur notre site avec quelques détails sur notre budget. Vous en trouverez les liens sur la page suivante: https://trvl2.com/SEA14/blog/Introduction Et enfin, à cette adresse, vous trouverez quelques albums photo de notre dernier voyage en Inde: https://trvl2.com/Nindia13/photos/Photos Notre prochain message viendra probablement de Phnom Penh dans une bonne semaine. Grosses Bises à tous Véro et Thomas PS: Pour ceux qui ne le savent pas déjà, Véro a vraiment participé au bain des Canards givrés de La Baule le 22 décembre 2013. Il faisait froid (10C dans l'eau), mais ce n'était pas si dur qu'elle ne le pensait et elle est vraiment heureuse de l'avoir fait. Thomas était bien sûr de la partie et a pris quelques photos et pense que ce n'était pas son dernier bain. Nous envoyons la photo preuve, et l'adresse du site des Canards Givrés pour ceux qui veulent voir plus (les photos sur ce site sont surtout celles des participants, il y en a quelques unes de Thomas seulement). http://canards-givres.e-monsite.com/album/bain-du-22-decembre-2013/ -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
Subject: Muscat - Phnom Penh (PP) - Kampot
Date: Fri, 21 Feb 2014 10:42:10 +0700
Chers tous, Nous voilà à Phnom Penh et tout va bien. Normalement, nous n'avons pas grand chose à raconter sur nos vols à destination, mais cette fois ci, la pluie, qui inonde l'Angleterre depuis maintenant plusieurs semaines nous a suivi jusqu'à la frontière cambodgienne. Juste avant notre atterissage à Muscat (souvenez vous, nous parlons ici d'une ville située dans le désert), des pluies torrentielles se sont abattues sur la région et ont inondées l'aéroport et les pistes. Nous avons donc du rebrousser chemin et aller nous poser à Dubai, ou le soleil brillait, en attendant que cela se passe. Nous avons donc ainsi passé 3 heures sur une piste à Dubai. Miracles de la technologie moderne: alors que nous étions ainsi en quarantaine, des passagers omanis recevaient des photos de l'aeroport inondé sur leurs smart phones: une vraie scène biblique. Finalement nous sommes arrivés à Muscat avec 4 hrs de retard, mais notre connexion pour Bangkok ayant aussi du attendre la fin de la tempête avant de pouvoir partir, nous avons pu continuer sans problèmes. Malheureusement, cela nous a fait atterir à 11h du soir à BKK et notre super plan de rallier la gare routière pour un bus de nuit est littéralement tombé à l'eau. Nous avons donc passé la nuit dans divers halls de l'aeroport et avons attendu jusqu'à 6h du matin pour prendre un mini bus de l'aeroport à la ville de Trat, puis un autre encore jusqu'à la frontière. Et une fois là... il pleuvait, quoique sporadiquement. Mais tout va bien depuis, nous n'avons plus de problemes meteorologiques, si ce n'est un soleil implacable et une temperature de 34C tout a fait supportable. Nous avons nos visas pour la Birmanie en poche. PP n'a pas vraiment change depuis notre derniere visite: la circulation que nous avions trouve empiree la derniere fois n'a pas vraiment augmente. Par contre, le profil de la ville change: il y a des chantiers de construction enormes partout. Ils ont meme commence a construire une ile artificielle au confluent du Mekong et du Tonle Bassac, une sorte de Palm Island a la Dubai, mais en plus petit bien sur.... Nous nous demandons qui finance tout cela... mais la rumeur court que quelques projets ont deja de serieux problemes financiers. Sinon, nous avons fait ce que tout bon touriste fait a PP. Promenades le long du fleuve, visite des marches de la ville, que nous avons toujours trouves fascinants par leur couleurs, variete et odeurs... Nous avons aussi visite le Phnom Penh qui a donne son nom a la ville (Phnom = colline), ainsi que le musee national et quelques wats. Business as usual, quoi ... En attendant que nos visas soient prets a l'ambassade de Birmanie, nous avons fait un tour vers Kampot, une ville sur la cote sud, assez endormie mais tres appreciee des expats. Il est facile de deviner pourquoi: une chaleur moins intense (brise de mer!), des bons restaus, des paysages varies et jolis (quelques grottes, les 'montagnes"de Bokor sur le pas de la porte et bien sur la mer). Ideal pour une excursion de deux jours. Demain, nous prenons le bus pour Sra Em, au nord du pays, a la frontiere thai, d'ou nous visiterons le temple Khmer de Preah Vihar. Plus la dessus dans notre prochain message, qui viendra dans une bonne semaine de Siem Reap. Oui, tout va bien: santé et nourriture, pas de problemes... Grosses bises à tous Vero et Thomas -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
Subject: Preah Vihar -- Siem Reap (pour Angkor)
Date: Mon, 3 Mar 2014 11:21:32 +0700
Chers tous, Nous voila depuis une semaine a Siem Reap, occupes a explorer les temples d'Angkor que nous apprecions toujours autant. On ne s'en lasse pas ;-) Avant cela, nous sommes alles a l'extremite nord du pays pour visiter le temple isole de Preah Vihar. Cela fait longtemps que nous voulions y aller, mais les routes pour s'y rendre n'etaient vraiment pas bonnes. Cela a change ces dernieres annees: le gouvernement Cambodgien a vraiment investi dans son reseau routier pour rallier cette province, et particulierement ce temple, qui peut etre le savez vous, fut l'enjeu d'escarmouches militaires entre le Cambodge et la Thailande. Pour re-affirmer leur droit legal a ce temple (les Thais sont vraiment les aggresseurs dans ce cas), ils font tout ce qu'ils peuvent pour attirer des visiteurs. Le temple en lui-meme n'est pas particulierement beau ou imposant compare a d'autres temples de la meme periode, mais son atout principal en est la location: situe en haut d'un promontoire rocheux, 500 metres au dessus des plaines du Nord du Cambodge, c'est une position extraordinaire. Il y a deux manieres d'arriver au sommet. La premiere est de prendre une moto (avec chauffeur), la deuxieme est d'emprunter l'ancien chemin des pelerins, le long d'un long escalier monumental, en ruines aujourd'hui, mais double d'un escalier en bois comptant 2400 marches (ouf!). Nous avons decide de prendre l'escalier. Il faisait tres chaud, mais heureusement, le parcours se faisait a l'ombre d'une belle foret. et il y avait une petite brise. En fait, l'ascension fut le highlight de notre visite! Nous avons longe pas mal de campements militaires, les pauvres soldats nous faisaient pitie, loges sous des tentes de fortune, sans electricite et sans bonne sanitation... Au sommet, il y a meme des tranchees, renforcees en beton: le conflit n'est pas termine. La frontiere thailandaise est juste a quelques pas de la face nord du temple. Toute cette region du Nord est en train de s'ouvrir a la "colonisation". Des arpents entiers de forets sont brulees pour permettre l'etablissement de cultures et elle est enveloppee d'un nuage de fumee omnipresent, les vues sont completement obscurcies. Apres deux jours passes la haut, les habits que nous avions sortis de leurs sacs en plastique puaient fortement la fumee une fois arrives a Siem Reap. Le plus triste (ou absurde) etaient les panneaux (en anglais et non en khmer) le long de la route d'acces au temple proclamant l'importance de la foret pour la population. Dans le genre: "If the forest dies, we die" ou encore "Love your nation, love your trees". Une mauvaise plaisanterie... Sinon, Siem Reap n'a pas beaucoup change, c'est toujours un endroit agreable avec plein de choses a voir. Par contre, nous sommes abasourdis par le nombre incroyable de touristes, meme en cette periode de fin de saison. Et cela se sent: les infrastructures arrivent a leurs limites, avec par exemple, le matin, de veritables embouteillages pour passer la porte monumentale sud d'Angkor Thom. Et le moindre incident suffit a bloquer le flux des vehicules. Nous sommes a velo et nous moquons donc de cela, mais pour certains touristes (surtout asiatiques), cela doit leur rappeler la rush hour pour aller au travail! A propos velos: nous avons remarque que de moins en moins de personnes les utilisent (alors que c'etait la norme auparavant). Nous voyons la deux facteurs: l'embonpoint des personnes est bien sur lie a leur usage de bus ou remorques, mais aussi, il semble que les jeunes soient devenus assez paresseux. En fait, ce sont les vieux (comme nous, ahahah) qui semblent choisir le velo: on ne perd pas ses vieilles habitudes facilement! Et pour finir, nous devons maintenant pousser un coup de gueule... Nous savons que les groupes de touristes sont inevitables et avec le temps nous avons appris a vivre avec et a les tolerer. Finalement, ils ne font que la meme chose que nous, seulement d'une autre facon. Mais la, Angkor 2014 a atteint un niveau difficile a imaginer. Ce sont maintenant des centaines de groupes qui affluent sur le site. Mais la n'est pas le vrai probleme: le probleme ce sont les groupes chinois et sud coreens. Ces derniers par leur nombre incroyable, a croire que Siem Reap est devenu une province coreene (un peu comme le Mt St Michel cet hiver avec les Japonais). Ils sont certes partout, mais assez bien eleves.. Au contraire des Chinois, qui eux, ne sont pas encore trop nombreux, mais se font remarquer par un bruit incessant, des cris, et une attitude de bulldozer virant a l'incivilite. Voila, c'est dit! nous nous sentons beaucoup mieux maintenant! Sinon tout va bien. Nous prenons l'avion le 10 Mars pour la Birmanie d'ou viendra notre prochain message dans deux bonnes semaines. Pas surs de la situation internet la-bas, ne vous inquietez donc pas si nous sommes un peu en retard. Grosses bises Vero et Thomas PS: Pas de photos, car notre appareil (Fuji X10) ne supporte que le mode PTP, pas facile a utiliser dans les cyber-cafes. Et les cafes jusqu'a maintenant n'ont pas de lecteurs de carte (que nous avons oublie, ahahah...) -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
Subject: Bangkok -- Mandalay
Date: Fri, 14 Mar 2014 16:05:19 +0630
Chers Tous, Nous voici a Mandalay, et nous attendons notre train de nuit pour Bagan (21h a 5h du mat, cela promet...) De Siem Reap, nous sommes alles a Bangkok ou nous avons passe quelques jours a flaner dans la ville et visiter quelques pagodes. Comme vous le savez probablement, il y a en ce moment des problemes en Thailande et l'atmosphere de la ville est assez etrange. Il y a plein de "camps" d'opposants a plusieurs points de la ville, des collections de tentes, et le tout a plutot une ambiance de fete foraine qu'un meeting politique. L'armee est la, ostensiblement pour "aider en cas d'urgences medicales" et les camps sont entoures de barbeles avec controles a l'entree. Il y a pas mal de musique, des Barbecues, et de temps en temps des discours politiques que nous ne comprenons pas, mais semblent etre assez ardents (bien que pas grand monde ne semble les ecouter). Apres trois jours, nous avons pris un vol pour Mandalay. C'est la deuxieme ville de Birmanie, mais malgre son nom romantique, la ville n'est pas une beaute, une ville de beton avec des batiments de style chinois, quelques uns a la facade carrelee. Il y a une forte pollution, cela nous rappelle Delhi ou Kathmandou il y a 20 ans. La ville semble encore endormie et le pays semble etre quelques decades en arriere: pas de neons, pas de supermarches, quelques voitures pas tres modernes. Mais le principal, ce sont les habitants, et de ces quelques jours nous pouvons deja dire qu'ils sont extremement chaleureux et accueillants. Ils sourient, sont toujours prets a partager leur casse croute lorsque nous sommes avec eux dans les pick ups (transport local), c'st un plaisir de les connaitre. Qu'avons nous deja visite? Et bien, des pagodes, encore des pagodes, et toujours des pagodes. Il y en a de tres belles en bois, tres elegantes et ornees de sculptures delicates. Mais il y en a aussi de plus massives, en briques, recouvertes de platre blanc ou bleu tres clair. Nous avons aussi fait une excursion pour voir le pont en tek de U Bein, construit en 1850, il est encore utilise et en bon etat. De Sagaing (une autre excursion), nous ramenons de tres bons souvenirs: c'est une ville remplie de pagodes et de monasteres etablis le long des collines qui l'entourent et tous interconnectes par des chemins et des passages. Malheureusement, la poussiere et les brumes de chaleur nous cachent les belles vues promises par nos guides. Venir apres la mousson est probablement une meilleure saison pour cela. Il est un peu tot, mais voici deja deux impressions generales sur ce nouveau pays: 1. La Birmanie est extremement bouddhiste. En cela, et dans le caractere relax du pays, cela nous rappelle un peu le Laos. 2. D'un autre cote, on y ressent d'interessantes influences indiennes. Par exemple, tout le monde ici mache des noix de betel: homme, femme, jeune, vieux, meme les moines (bien plus qu'en Inde en fait) Sinon tout va bien. Il fait beau, une chaleur seche bien supportable. Et surtout, la cuisine de rue birmane est formidable: curries et snacks a volonte, on se regale. Internet est ABOMINABLEMENT lent ici. Une vraie torture. Nous tapons notre texte dans Notepad et attendons que Google Mail se charge, cela prend une eternite et puis tout crash... Nous resterons donc brefs et n'enverrons notre prochain message que de Yangon dans une bonne dizaine de jours (soit disant que la connexion est meilleure la bas). Grosses bises a tous Vero et Thomas -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
Subject: Bagan -- Lac d'Inle -- Kalaw (et Yangon)
Date: Tue, 25 Mar 2014 15:52:31 +0630
Chers tous, ce message est en Anglais car suite a une chute malencontreuse de Vero, elle ne peut pas ecrire longtemps. Cela est arrive lorsqu'elle a perdu l'equilibre en montant dans un pick-up et est tombee lourdement a terre. Elle a donc un enorme hematome au bras superieur droit. Rien de casse, a son avis, mais le bras est tres douloureux et est en train de passer dans toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Apres le premier choc tout va bien maintenant et nous continuons notre programme comme prevu. A vos dictionnaires (ou Google Translate)... Grosses bises a tous Vero et Thomas -------------------ENGLISH TEXT------------------- Dear friends, with a little delay, here's the next mail. Main reason for the delay is that we decided, after Inle Lake, to spend three more days near the lake, in the mountains around Kalaw. So we only arrived in Yangon this morning, after a (for a change) quite enjoyable night bus ride (we're getting the hang of it). OK, so from Mandalay we took a night train (ordinary class, just for the fun of it) to Bagan. The train was not too bad, after all the anecdotes we'd heard about Myanmar Railways we expected worse. It was VERY shaky and VERY bumpy indeed, but it was on time and not nearly as overcrowded as a comparable Indian train would be. Having said that, Myanmar trains feel a little antiquated and weird, hard to explain that more precisely. Let's just say that if Fawlty Towers were not a hotel but a railway operation, we think it might feel like Myanmar Railways (don't get us wrong: we love FT!). The big thing in Bagan (just a collection of small villages with guest houses and hotels) is the vast, enormous collection of pagodas, stupas, ordination halls etc. More than 2000 indeed and most around 800 to 1100 years old. In fact, many people compare the temple landscape of Angkor with that of Bagan. There are some superficial similarities, but the two sites are really not comparable. Bagan is almost purely a Buddhist site and biking through a landscape dotted with so many religious buildings left and right does have a certain romantic feel to it. However, the pagodas and stupas are all built to similar blueprints, so after you've seen the three or four different main types, it gets a bit repetitive. Angkor is much more varied in comparison. Also, many Bagan pagodas and stupas are somewhat over-restored whereas in Angkor nature has almost reclaimed quite a few temples. Nevertheless, we really enjoyed our 4 days in Bagan, not least because we have always wondered how it would feel after having been to Angkor so often. It is certainly a privilege to be able to see these two great sites within weeks of each other. From Bagan, a not very solid night bus to Inle Lake. This lake (2nd largest in Burma) is probably the tourist trap par excellence in the country... you must have seen photos or a feature about the fishermen of Inle with their peculiar rowing/fishing technique. This being the shoulder season it was not too bad, and once on the lake (the round trip takes a full day) it is nearly impossible not to spend a great day. We talked our boat driver into doing the normal circuit "in reverse" so we met only very few tourists. We also walked for a day in the vicinity of the lake which is surrounded by high mountains: very nice. This gave us the idea to spend a few more days in the region. So from Inle we took a train (day) to 60km distant Kalaw (a 3-hour ride), a sort of hill station (around 1320m or 4000ft altitude) but without many remains of the British. Lovely climate, hilly landscape with great day-hiking possibilities. We stayed there three days before boarding a VIP night bus to Yangon (the bus was really very nice for a night ride). So now we're in hot and humid Yangon and though we have not seen a lot yet, we can already say that this won't be our favourite city in SE Asia. It has a strong Indian touch to it (good), whereas Mandalay had a somewhat Chinese feeling. Compared to the later it is less dusty but much more rundown and dirty. Almost all the old colonial buildings are in an advanced state of decay or disrepair, even some of the "crown jewels" like the High Court and the Irrawaddy Waterways building are only restored skin-deep. Walk around the buildings and there are small trees and bushes growing out of the walls... Alas, the one bad news we have is that Vero managed to fall off a pick-up while climbing into it. She fell on her right arm, which is now badly swollen and has a severe contusion and hurts a lot. She thinks that nothing is broken so for the time being we just wait and see and watch the amazingly extensive haematoma go through all colours of the rainbow. She moves around very carefully because anyone bumping into her (or she having another fall...) would certainly spell further disaster. Just a bit of bad luck... But she now takes it with a smile (after the initial shock) and is her old upbeat self again. We'll stay one day less than planned in Yangon and then continue as per the map Vero has done. The next mail will probably come from somewhere in Thailand then. All the best Thomas and Vero -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
Subject: Yangon -- Bago (à venir: Golden Rock -- Hpa An -- Moulmein)
Date: Sat, 26 Apr 2014 17:07:47 +0100
Chers tous, Nous voilà de retour en Angleterre. Le bras droit de Véro, plus d'un mois après sa chute stupide, est presque guéri quoique certains mouvements soient encore douloureux. Le médecin anglais, consulté à notre retour n'a pas fait grand chose si ce n'est confirmer notre propre diagnostique que l'os n'était pas cassé et qu'il fallait prendre son mal en patience. Ce qu'elle fait avec bonne humeur. Retournons en Birmanie. Il s'est passé beaucoup de choses depuis notre dernier message de Yangon. Nous y sommes restés quatre jours, avant de passer un jour à Bago (la ville des grands Bouddhas), deux à Kyaikto (pour le Rocher d'Or), deux à Hpa-an et trois à Moulmein, avant de retourner en Thailande après un trajet épique dans les montagnes séparant les deux pays. Yangon donc. Cette ville a le centre ville le plus décrépit que nous ayons vu depuis longtemps (nous sommes tentés de dire jamais vu, mais il y a eu Vientiane en 2006/07). Bouches d'égout ouvertes, trottoirs éventrés, nids-de-poule de la taille d'un chien, quelquefois avec le chien dedans... vous imaginez. Sans parler des vieux immeubles (datant de l'époque coloniale Britannique) avec leurs colonnes classiques et leurs portiques: ils sont tellement délabrés qu'il est étonnant (et parfois incroyable) qu'ils ne soient pas encore tombés en ruines (voir photo 1). Le centre est très animé, chaotique, bondé (plus que, disons, Bangkok ou Kuala Lumpur). Assez sale aussi, presque dégoutant... En fait Yangon nous a rappelé certaines villes d'Inde, surtout que le centre est surtout un quartier peuplé d'Indiens. En résumé, nous avons été assez déçus par Yangon. Les quartiers périphériques, où les gens plus aisés habitent, sont plus propres, mais ils semblent vides de vie. Il y a à peine de circulation -- c'est un des rares endroits en Asie où l'heure de pointe n'est pas un problème. Bien sûr, il y a la pagode de Shwe Dagon, la raison principale (et unique?) de venir à Yangon. Elle est la mère de toutes les pagodes (voir photo 2), et dans un pays où il y a plus de pagodes que de rizières, cela veut dire quelque chose. Le stupa central est énorme et entouré d'une multitude d'autres stupas, pagodes, autels, etc etc. Beaucoup sont recouverts d'or (du vrai!) et le stupa principal a en son sommet un diamant de 76 carat. Il est facile d'y passer la journée (ce que nous avons fait), à observer les Birmans qui font exactement cela: il y a donc toujours quelque chose à observer (même si les Birmans ne sont pas les plus dynamiques). Bien que Yangon soit la plus grande ville du pays (ou est-ce pour cela?), elle souffre assez de coupures d'électricité de quelques heures au moins une fois par jour (un problème dans toute la Birmanie, mais moins pire que disons, au Népal) et il n'y a presque pas d'éclairage de rue la nuit: les rues des quartiers non commerçants sont plongées dans le noir car ce sont les lumières des magasins et cafés qui "illuminent" les rues. Les villes de province sont louées à meilleure enseigne, mais c'est loin d'être bien mieux. Nous avons pris le train pour atteindre notre prochaine étappe, la ville de Bago (Pégou), située à une soixantaine de km au Nord-Est de Yangon. Il y faisait si chaud, que nous nous sommes traînés, en suant à grandes eaux, de pagode en pagode, de Bouddha en Bouddha. La ville est célèbre en Birmanie pour sa collection de Bouddhas inclinés géants: les photos 3 et 4 vous en donnent une idée, nous ne les avons pas retouchées ou truquées! De retour en Angleterre, cette journée avec sa chaleur et sa langueur nous semble un peu irréelle, Mais les Bouddhas sont vraiment magnifiques ... et c'est bien le principal ;-) Nous enverrons un autre message la semaine prochaine pour vous raconter nos derniers jours en Birmanie et notre voyage vers la Thailande. Nous écrirons aussi pour vous donner quelques impressions et réflexions sur la Birmanie et les Birmans en général. Sans oublier quelques photos de la première partie de notre voyage que nous n'avons pas pu envoyer en cours de route. Grosses bises à tous Véro et Thomas -- Follow us on ~ Suivez nous sur https://trvl2.com/=sea14a
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Subject: Golden Rock -- Hpa An -- Moulmein -- Myawaddy
Date: Wed, 30 Apr 2014 17:40:47 +0100
Chers Tous, Oups... une petite erreur de manipulation nous a fait envoyer la version anglaise de notre dernier mail à la liste française. En voici maintenant la traduction, texte seulement, les photos sont dans le premier mail. De Bago, nous sommes allés à Kyaikto/Kinpun. C'est un des lieux de pélerinage les plus importants en Birmanie, où se trouve le Rocher d'Or, un énorme rocher doré perché en équilibre sur un autre (voir photo 1). Il y a beaucoup de formations géologiques similaires dans les environs, mais le Rocher d'Or est le plus célèbre et le plus connu de tous. La couleur dorée vient du fait que les pélerins birmans depuis toujours y appliquent des centaines de milliers de petites feuilles d'or toutes minces (hommes seulement, car les femmes n'ont pas le droit de s'approcher trop près ou de toucher le rocher). La partie qu'ils ne peuvent atteindre est simplement peinte en couleur or. Nous étions là à la fin de la saison des pélerinages (il commence vraiment à faire très chaud en Mars/Avril), mais il y avait encore de nombreux fidèles, Tout ce petit monde est transporté par de gros camions aménagés pouvant accueillir environ 60 passagers massés sur la plate-forme arrière, tous assis sur des planches en bois, pressés comme des sardines (vu le nombre de pélerins, il faut reconnaître que le tout est vraiment bien organisé, cela nous a rappelé un peu notre vol vers Rome avec Easy Jet.) On peut aussi atteindre le rocher à pied (environ 10 km et 1000 mètres de dénivellé, 3 à 4 heures de marche), mais peu de gens le font par cette chaleur. Nous avons décidé de prendre le "transport de bétail" pour y monter et de redescendre à pied. C'était une bonne idée car le paysage est intéressant et très varié. Le chemin est en très bon état et jalloné de divers bouis-bouis, où l'on peut acheter à boire ou à manger, ainsi que toutes sortes de souvenirs, jouets et autres choses. Entre autres, de grosses mitrailleuses en bambou (appelées "Bamboo Rambo(o)"). Les Birmans, enfants comme adultes raffolent de ce jouet un peu incongru dans un pélerinage. La montagne est complètement aménagée pour recevoir les fidèles et le tout est une machine à faire du fric de premier ordre, très bien organisée. Le fait est que toutes les pagodes en Birmanie (ainsi qu'en Thailande et à un moindre degré au Cambodge) sont des machines à fric. Mais le Rocher d'Or est vraiment extrême dans la façon où l'on extorque l'argent des pélerins en réclamant des donations à tout bout de champ et à chaque coin de chemin. Il faut une donation pour l'entretien de la route, alors qu'ils ont payé 2500 Kyat (environ 2.5 $) pour prendre le camion, un prix assez cher à payer dans un pays où un repas complet coûte 1500 Kyatt max (photo 2). Puis il faut une donation pour les danses et chants religieux, devant chaque autel, dans les pagodes, pour la nourriture des bonzes, pour ci et pour ça, et puis les pauvres bonzes ont aussi besoin d'eau potable... vous pouvez imaginer le cirque qu'est cette affaire de donations, et surtout quelle bonne affaire... Mais comme les Birmans sont très pieux et dévots (plus que les autres peuples que nous avons vus jusqu'à maintenant en Asie) ils acceptent sans broncher et même de bon coeur. C'était vraiment à voir, quoique cela doit être pareil dans la plupart des lieux de pélerinages, toutes religions confondues (peut être sans les fusils en bambou). Du Rocher d'Or, nous avons pris un pick-up (sans tomber cette fois) pour Hpa-An, une petite ville sympa sur les rives du fleuve Thanlwin (appelé aussi Salween). La Birmanie en dehors des grandes villes est très agéable. Nous avons aimé Kalaw et Hpa-An nous a vraiment plu, surtout à cause de son paysage karstique où l'on trouve de nombreuses formations rocheuses assez étranges (photo 3), scintillant dans la chaleur. Nous avons fait de belles balades où nous avons bien transpiré. Puis ce fut Moulmein, une ville assez grande qui fût un temps la capitale de la Birmanie coloniale. Moins agréable que Hpa-An, la ville s'étend au pied d'une longue crête d'orientation nord-sud sur laquelle se trouve une collection impressionnante de pagodes, l'endroit idéal pour admirer le coucher du soleil sur le fleuve Thanlwin (photo 4, prise cependant à Hpa-An). Après trois jours, nous avons quitté Moulmein, direction la Thailande. La route de montagne menant à la ville frontière de Myawaddy est très sinueuse et beaucoup trop étroite pour permettre une circulation à deux sens. Du coup, le jour X, une file interminable de voitures et de camions va de Moulmein à Myawaddy, et le jour X+1 c'est la même chose dans le sens contraire de Myawaddy à Moulmein. Le paysage est magnifique, mais la route (comme la plupart des routes en Birmanie) en mauvais état et pleine de bosses. Nous avions partagé un taxi avec deux autres passagers (birmans) et notre chauffeur se prenait pour un pilote de Formule 1. Malheureusement, ses nombreuses tentatives de dépassement, complètement inutiles et très osées, nous ont fait bondir plus d'une fois dans nids-de-poule tout en nous enveloppant dans un nuage de poussière et de sable. Encore pire, le moteur était en constante surchauffe (pas étonnant) et nous étions donc obligés de stopper à intervalles réguliers pour asperger le moteur d'eau froide heureusement abondante dans ces montagnes, perdant ainsi toute avance gagnée après ses dépassements débiles. Vraiment un voyage "intéressant", heureusement que nous n'avions pas de bus, train ou avion à attraper :-) Nous sommes arrivés à Myawaddy vers 14h après plus de 7 heures de route pour 160 km de route. Encore une heure, et nous étions enfin à Mae Sot à 15h (la ville Thailandaise de l'autre côté de la frontière). Et voilà, c'était Birmanie 2014! Nous enverrons un dernier messageavec quelques réflexions et impressions sur la Birmanie en général -- c'était après tout notre première visite dans ce pays et nous avons pas mal à raconter. Grosses bises Véro et Thomas
Subject: Hôpitaux Kantha Bopha au Cambodge -- Impressions birmanes
Date: Mon, 5 May 2014 15:08:49 +0100
Chers Tous, Voici donc le dernier mail consacré à notre voyage SEA14, mais avant d'en venir à nos impressions sur la Birmanie, nous aimerions attirer votre attention sur les Hôpitaux pour Enfants Kantha Bopha au Cambodge, Ils sont la création d'un médecin Suisse, Beat Richner et nous vous invitons à lire dans l'article suivant pourquoi ces hôpitaux nous tiennent aussi à coeur: https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/beat-richner-medecin-4159 Nous connaissons l'hôpital de Siem Reap depuis notre première visite au Cambodge et avons eu l'occasion de voir le travail impressionant qui y est fait. Beat Richner et son équipe ont surtout besoin de deux choses: de l'argent et du sang. C'est d'ailleurs le titre d'un film consacré à son travail: https://www.gachot.ch/gachot_geldoderblut.html Si vous vous sentez interpellés et avez envie de faire un don: https://www.beat-richner.ch/about-kantha-bopha Revenons à la Birmanie. Ne prenez pas ce que vous allez lire par la suite pour argent comptant, car ce n'est que notre première visite dans ce pays et nos perceptions peuvent changer (et le feront probablement). En fait, certaines de nos observations et conclusions vont quelquefois à contre-courant de celles d'autres voyageurs et n'engagent donc que nous mêmes. 1. Les guides que nous avons lus sur la Birmanie donnent une image trop positive de ce pays... Il est vrai que les Birmans sont très accueillants, toujours le sourire aux lèvres et comme les Cambodgiens, ils ont l'habitude de rire lorsqu'ils sont embarrassés ou ne comprennent pas ce que l'on dit. Mais la vie en Birmanie est très dure et cela se ressent. La plupart des gens sont pauvres; les services publics (santé, routes, transport, écoles, etc) sont de très mauvaise qualité, si ce n'est inexistants; et malgré l'assouplissement récent de la situation politique, les gens sont toujours sur leurs gardes face à leur gouvernement. L'ambiance dans le pays nous a rappelé l'Iran... des gens opprimés mais fiers, parfois pleins de morgue, otages de la situation et sans perspectives pour s'en sortir. Quelquefois au sens propre du mot: nous avons longuement discuté à Kalaw avec un Birman d'origine indienne, un Sikh. Comme nous parlions de l'Inde et de nos voyages là-bas, il constata avec une grande tristesse dans la voix, que nous pouvions y aller si facilement, alors que lui -- en Birmanie depuis 5 générations et si près de l'Inde -- ne le pouvait pas. Impossible pour lui de voir la terre de ses ancêtres, même s'il pouvait rassembler l'argent nécessaire, le gouvernement ne lui donnerait jamais les papiers pour y aller. Et il n'était pas le seul à ainsi exprimer sa frustration. 2. Dans ce pays bouddhiste par excellence, nous avons ressenti beaucoup d'aggresivité sous-jacente. Les gens s'échauffent rapidement et se disputent fréquemment. Pendant tous nos voyages en Asie, nous n'avons pratiquement pas vu de violence entre concitoyens (à part dans les gares en Inde, ou la police ne se fait pas prier pour user de la matraque quand il s'agit de chasser les sans-abris dormant sur les quais - mais c'est de la violence d'état). En Birmanie, nous avons été témoins de deux bagarres assez brutales. La première dans une pagode (!) entre une jeune femme et un jeune homme finit par du sang et des ecchymoses. et la seconde à la gare de Yangon entre deux femmes d'âge mûr, qui se battaient comme des mégères avec une telle hargne qu'elles ont du être séparées par un groupe de bonzes. 3. En fait, voir des bonzes s'interposer et intervenir ainsi était quelque chose, car en Birmanie les bonzes se doivent d'éviter autant que possible tout contact direct avec une femme. Ainsi, dans un bus, s'asseoir près d'un bonze si vous êtes une femme est impensable et si il n'y a pas d'autre siège disponible. le chauffeur fera changer un passager homme de place pour éviter cette situation. De même, il y a des compartiments réservés pour les bonzes dans les trains. En Birmanie, les bonzes sont presque des demi-dieux, et sont traités avec grande révérence. Cependant, en tant qu'outsiders, si nous comparons leur comportement à celui des bonzes dans d'autres pays d'Asie, nous trouvons que la majorité des bonzes Birmans ne sont pas vraiment des modèles du genre: beaucoup fument comme des cheminées, mâchent du paan, textent abondamment et semblent aimer leur smartphones tendrement... Quand on pense que les moines bouddhistes se doivent d'observer les Préceptes définissant une vie de renoncement et de simplicité, nous ne les trouvons pas vraiment convaincants. Mais cela ne semble pas gêner les fidèles Birmans qui affluent vers les pagodes en nombre considérable pour prier (voir photo 1) et bien sûr donner l'aumône. 4. On dort beaucoup en Birmanie. Le nombre de personnes, parfois de familles (voir photo 2) que l'on rencontre endormies en plein jour, est assez impressionant. Tout endroit est bon pour faire un somme: leur magasin, un coin de marché, les pagodes, les pick-ups, même à dos de moto (passager bien sûr), Vraiment partout. 5. Nous avons pris pas mal le train et n'avons pas trouvé l'expérience aussi traumatisante que ne le laissaient penser les guides touristiques. Bien sûr, ce n'est pas tout confort et très cahoteux: les wagons tanguent tellement qu'on a peur qu'ils se renversent, mais ce n'est pas le cas et après un moment, on peut se laisser bercer par le bruit des roues sur les rails. La plupart des trains que nous avons pris étaient bien remplis, mais ce n'est pas bondé comme en Inde. Chaque ticket a un siège assigné et les passagers restent à leur place et ne la partagent pas avec d'autres, une chose inconcevable en Inde. 6. Internet en Birmanie est catastrophique. Lent (vraiment lent: même un vieux routeur de 56kbps serait plus rapide) et tellement instable qu'il en devient inutilisable avec la plupart des sites web modernes. Nous avions des problèmes pour démarrer Google Mail (même dans la version Basic HTML), et il ne faut pas songer à mettre des photos en ligne. Le tout n'est pas arrangé par les sempiternelles coupures de courant inopinées. WIFI n'était pas bien mieux... nous étions toujours contents lorsque notre mail partait sans anicroches. La couverture téléphonique est un peu meilleure. Cependant, les Birmans ne sont pas accros aux portables comme leurs voisins asiatiques et les smartphones n'ont pas encore envahi le pays (à part chez les bonzes qui semblent "bien" mettre à profit l'argent des aumônes qu'ils recoivent). De plus, il n'y a pas de Roaming: nous n'avons pas eu une connexion dans les quatres semaines de notre séjour, même pas à Yangon. En fait, tout cela reflète le fait que l'isolation politique de la Birmanie dans les dernières décades ainsi que l'héritage du socialisme économique Birman ont eu pour effet de figer le pays dans le temps. La société de consommation n'est pas encore arrivée: il y a très peu de marchandises importées dans les marchés, et si il y en a, elles sont d'origine chinoise (Huawei tient le marché de la téléphonie). Les affiches de mode semblent démodées et naives, il n'y a pas de produits de beauté ou de soin occidentaux, les paysans labourent encore leurs champs avec des charrettes à boeufs. Cela fait de belles photos souvenir mais ne fait qu'accentuer la misère des Birmans. L'ouverture récente du pays aux étrangers va sûrement accélérer le temps et amener des changements, il sera intéressant de voir comment la Birmanie s'adaptera. 7. Presque tout le monde mâche du paan (des feuilles de bétel dans lesquelles on roule du tabac avec de la chaux et de la noix d'arec). Les Indiens le font aussi, mais pas tant que les Birmans: ceux-ci achètent leur paan en paquets de 15 à 20 chiques et homme ou femme, peuvent consommer un tel paquet en une demi-journée. Ils mastiquent leur chique pendant environ 20 minutes avant d'en recracher le reste, accompagné de jus rouge assez dégoutant qui laisse des tâches rouges très pénétrantes. Le paan est addictif et a pour effet (entre autres) de tâcher et abîmer les dents, les réduisant en chicots pourris, un paradis (ou un cauchemar?) pour dentistes. Rien de plus choquant que de voir un jeune homme ou une jeune femme vous sourire et découvrir des dents à moitié pourries dans un beau et jeune visage. 8. La nourriture de rue est excellente et abondante et la Birmanie est sur ce point là dans la même ligue que la Thailande ou la Malaisie. On trouve partout des stands ou des vendeurs à la sauvette, offrant des douzaines de différents snacks sucrés ou salés, toujours fraichement préparés: impossible de mourir de faim. Pour finir, la photo 3 vous montre un pick-up Birman. Comme vous voyez, il peut en effet arriver que quelqu'un de vraiment peu agile, puisse tomber de la petite plate-forme en montant dedans ;-) Voilà pour le moment. Nous mettrons quelques pages et photos en ligne sur notre site et enverrons un mail lorsque cela sera fait. D'ici là... profitez bien du printemps! Grosses bises Véronique et Thomas
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